I. Anthony est née à Québec le 4 novembre 1984. Ayant presque un mois d’avance sur le planning, ça n’a pas eu l’air de le déranger plus que ça. En parfaite santé malgré le mois d’avance, il a provoqué un séjour un peu plus long de ses parents dans la Belle Capitale. Mais bon, ils ont dû rentrer pour Noël, quoi.

II. Tout petit, il aimait bien tapocher sur le piano de maman. Pour épargner leurs oreilles, elle lui a apprit à faire quelques comptines. Quand ils en ont eu marre des comptines, elle lui a apprit quelques morceaux un peu plus complexe. Rapidement, les affaires de maman ont démarré et elle a eu moins de temps. Alors pour attirer l’attention, il s’est remis à tapocher sur le piano. Ils ont décidé de lui payer un professeur de piano. Dès le début de la scolarité, il a exigé des cours de musique tout le temps. Comme C’était impossible, ils lui ont payé un second professeur de musique qui celui-ci lui a enseigné le violon. Ils se sont dit que le violon le tiendrait occupé plus longtemps, puisque plus complexe. Ce fut une semi victoire pour les parents. Effectivement, il a arrêter de massacrer la musique pour attirer l’attention, mais il a exigé d’avantages de musique.

III. Enfant sociable, il va vers tout le monde et bavarde avec tout le monde. Il s’attire des réprimandes parce qu’il fait à peu près n’importe quoi pour attirer l’attention des autres. Mais il met un peu plus de temps à comprendre que lorsqu’il est temps de faire face aux bêtises, il ne reste que lui. Alors il apprend à être plus rusé. Et parce qu’il cause beaucoup de problèmes avec ses amis actuels, il est décidé que ses dernières années d’école, il les fera dans une institution francophone. Ah ouais ? Ah chouette, la France ! Quoi ? Ah non, Québec ? Ah bon ? C’est pas anglais le Canada ? Et ben pas cette Province, à ce qu’on dit. Et c’est vrai. Alors il apprend le français durant deux ans, à Québec. Il apprend assez rapidement, du moins à le parler, parce qu’il y a beaucoup de mots anglais, qu’il reconnaît très bien. Il est même dans deux groupes en français, parce que son groupe habituel apprend l’anglais, lui il fait du français.

IV. Il rentre en Irlande, avec ses parents, durant l’été 1995, parce que Madame Davis ne veut pas refaire la même erreur et accoucher ailleurs que chez elle. Ah bon ? Le 25 décembre de cette même année, il est un peu déçu, parce que ses parents ne sont pas là pour voir la super guitare que le Père Noël lui a offert. Et que même lorsqu’ils reviennent, il remarquent à peine la guitare. Non, il en ont que pour le petit frère. Et pis bon, c’est un peu décevant quand même. Ça joue même pas… ça fait juste pleurer et grogner… quoique… l’été suivant, il pense différemment. C’est plus marrant qu’il le croyait, un petit frère. Et puis quand maman retourne travailler, c’est encore plus cool parce qu'il passe quand même du temps seul avec lui.

V. Des amis, il s'en fait comme on attrappe des poux. par la proximité et le contact. Des amis façades juste pour profiter des largesses généreuses de Tony ? Oui, peut-être, mais ca ne le trouble pas plus que ça, tant qu'il peut jouer au petit roi.  Malgré son comportement assez superficiel, c'est une élève assez brillant dans ses premières années scolaires. Pas qu'il soit particulièrement studieux, mais il est doué dans presque toutes les matières.

VI. Avoir toute l'attention avec ses amis, c'est facile. Avec ses parents, ses différent, Momo a beaucoup plus d'attention, croit-il. Avec raison finit par affirmer leur mère, mais Anthony a quatorze ans et Morgan, dix de moins. L'adolescent ne saisit pas tout de suite ce qu'elle voulait dire. Il y a toujours plein d'ados chez les Davis et Tony s'acharne à garder son petit frère loin d'eux. À l'autre bout de la maison si possible, Jusqu'au jour où les parents David demandent à Tony de garder le petit Morgan quelques heures. Malheur !! Très peu enthousiaste, il boude un moment et interdit à Morgan de quitter la table et de dessiner tranquille. Jusqu'à ce qu'il entende un éclat de rire. Il suit les rires et se retrouve parmi une bande d'ados regroupés autour de Morgan. Celui-ci, du haut de ses 3 ans, raconte la fois où petit Morgan ayant une indigestion et Tony qui essaie de le ramener vomir dans la salle de bain, mais qui finalement vomit partout en chemin en clamant "Toto ! Je vomiiiis ! Bllllaarrrg. Toto ! Je vomis ! Blllaarg !" pour ensuite ajouter que Tony et lui en avaient partout et que Tony a bien failli vomir aussi. Tony sait que de voir Morgan avec toute l'attention de SES amis aurait dû le contrarier… mais… divertir et être le centre de l'attention, c'était amusant. Être divertit, c'était amusant aussi. Et reposant. Bon, d'accord, il pouvait bien partager l'attention avec Morgan. C'est la dernière fois que Morgan est resté seul quand les amis de Tony y étaient. En fait, Tony a commencé à la trimballer un peu partout, quand c'était possible. Au grand dam de ses parents, parce que Tony ne demandait pas vraiment la permission avant de partir avec le petit frère, ce qui créait parfois des situation inquiétante. Est-ce que Morgan est avec Anthony ou est-ce qu'il a été kidnappé ? Avec Anthony… souhaitent-ils. C'est pour cette raison que ses parents lui procurent rapidement un téléphone portable.

VII. Musique. Musique, toujours la musique. Chacun son art. Papa et le parfum. Maman et le tissus et Tony et la musique. En musique, Tony essaie tout. Concentration musique au lycée, ça va de soi. Des cours du soirs en musique. Du parascolaires en musique, tout en musique. Pas étonnant qu’il s’inscrive en musicologie à l’Université. Ce qui l’est un peu plus, c’est qu’il choisit une université à Londres. C’est quand même pas si loin, mais quand même loin pour un gars qui n’a pas quitté son petit frère les 10 premières années de sa vie. Loin de l’influence paternelle à l’élitisme, Tony sombre lentement dans la déchéance de la musique rock, métal et pop. Et évidemment de la drogue. Oui, parce que bon, papa veut bien que Tony choisisse la musique, mais il faut un certain degré d’élitisme. Chanter et jouer dans les bars, ça n’a rien d’élitiste, selon papa Davis. Qu’à cela ne tienne, Tony est aussi borné que le paternel. Le hic, c’et que ce n’est pas sur les mêmes sujets. Et de préférence sur des sujets adverses. C’est beaucoup plus marrant. Il n’a jamais terminé ses études en musicologie, mais presque, en fait, il a juste totalement passé outre les examens finaux. Il s’est plutôt replié sur un cours technique qui lui a procuré le seul diplôme qu’il possède. Technicien de son.

VIII. C’est un hypersensible, qui ne sait pas comment le gérer, ce qui fait qu’il est généralement extrême dans ses émotions. Il est trop. Il aime trop. Il déteste trop. Il est trop triste. Il est trop furieux. Il est trop content. Il boit trop. Il dépense trop. Voyez le genre ? Il se sent très souvent persécuté quand tout ne se passe pas exactement comme il avait cru. Il va bouder un peu et après ça va mieux.

IX. Musicalement parlant, c’est un perfectionniste. Exigeant envers lui-même, il l’est également avec les autres. C’est parfois un peu difficile de bosser avec lui parce qu’il n’est jamais tout à fait satisfait. C’est peut-être pour cette raison qu’il préfère ne pas se lier à qui que ce soit à long terme. Mais son talent fait de lui un artiste plutôt prisé.

X. Dès ses premiers jours d’Université, il rencontre Jenny. La parfaite Jenny. Vous savez ce qu’on dit, l’amitié entre un homme et une femme, ça n’existe pas puisqu’il y en a toujours un des deux amoureux de l’autre. Eh bien c’est tout à fait vrai. Friendzoné dès le début, à son grand dam, il n’a jamais abandonné tout espoir, même après avoir chanté à son mariage. Il  passé les années suivantes à charrier Wlad en lui disant qu’il attend le divorce, c’tout. Il n’y a jamais eu de divorce et maintenant, il n’y a plus aucun espoir. Il s’est réfugié chez elle depuis les funérailles, tout d’abord parce que qu’il n’a pas d’appart en ville et qu’il n’a pas envie de squatter ses parents, sa mère aurait été trop collante. Après, il s’est bien rendu compte qu’il fallait bien que quelqu’un s’occupe des des choses de Jenny, parce que Wlad… ben Wlad perd un peu pied… et parce qu’il a été un rival vainqueur à la hauteur... il doit bien ça à Jenny.

EN VRAC.
♪ Il s’est trouvé des amis pas très recommandable, mais ils jouaient de la musique, alors bon  ♪ il a testé pas mal toutes les drogues, mais plus elles sont fortes, plus il trouve qu’il joue moins bien, alors à moins de vouloir carrément se péter la gueule. Quoiqu’il a un peu de difficulté à s’abstenir de sa ligne de coke d’avant show… ♪ il a une préférence pour les femmes, mais pour le reste… il prend ce qui passe. ♪ Il a eu quelques copines, quelque copains, parfois du sérieux, du moins à son avis, parce que bon, il aime trop… mais ça n’a toujours été que de son point de vue… mais quand on lui disait que c’était pas sérieux pour l’autre, il se sentait persécuté...  adorable, vraiment ♪ Doué sur pas mal d’instruments, il a été substitut dans plusieurs groupes, plus ou moins connus, le temps d’une tournée, souvent avec des artistes solos qui changent souvent de musiciens  ♪  il a pas mal voyagé, au Canada, aux États-Unis en général, mais aussi quelques tournées en Europe. Il adore se fondre dans la masse et de gratter un peu de guitare, ou tout autre instruments, avec la faune locale.♪ Il n’est pas méchant, mais il peut être blessant et agressif s'il estime qu'on le cherche.♪ On ne touche pas à sa guitare, sauf si on lui demande sa permission et qu’il l’accorde au préalable… sa guitare, c’est très intime… ♪ Malgré le grain rauque de sa voix, il arrive à moduler la hauteur avec assez d’amplitude ♪ Il n’a jamais vraiment percé par lui-même auparavant, mais il est assez reconnu comme touche à tout  ♪ Sa guitare est probablement la seule chose qu’il trimballe religieusement avec lui. C’est la première guitare qu’il a reçu. Même l’ampli change à mesure qu’il l’oublie quelque part, mais sa guitare, jamais. ♪ Il n’a pas vraiment de chez lui, il squatte ses amis et ses connaissances en général… son chez lui, c’est sa guitare. ♪  Il met toutes ses émotions dans les chansons qu’il interprète. Quand il chante, il vit la chanson, les paroles, la mélodie ♪ Non, il n’est pas bipolaire, il est juste trop intense/sensible/émotif ♪ Stevie Ray Vaughan, Jonny Lang, Santana, Buddy Guy, Tom Waits, Santana, Sting, Tea Party, Joe Bonamassa, Beth Hart ♪ Après la guitare, il préfère le violon, mais il sait jouer de tout. Mais il adore aussi le piano. Mais bon, un piano, ça ne se trimballe pas si facilement ♪ Il adore les ambiances de bar-spectacle, quand il peut être proche du public, il aime ressentir le public, ça lui fait plus d’effets qu’une ligne de coke en fait. Bien qu’il aime (trop ?) la coke. ♪ La chanson qu’il ne se lassera jamais de jouer et de chanter est Dream On  ♪  ♪  ♪  

Que penses tu des meurtres qui ont récemment eu lieu? As tu peur ou bien es tu plutôt serein?
Il trouve que c’est horrible. Comment des gens peuvent faire ça à d’autre. Après, Tony estime que personne ne devrait à avoir à tuer personne. Il ne comprend juste pas comment on peut être poussé à faire une chose aussi horrible. Pour sa propre sécurité, pour le moment, il n’est pas trop inquiet. C’est un homme. Mais il est très inquiet pour ses proches féminin, parfois presque paranoïaque.

Es-tu concerné par l'un des meurtres qui a eu lieu ? Si oui, comment gères tu ta perte ?
Oui. Et très mal. La première victime était sa meilleure amie depuis l’université. Il le prend très mal. Comment on a pu lui enlever un être aussi précieux. Il aurait plus facilement accepté une maladie ou un accident de voiture par exemple. Mais un meurtre… que quelqu’un l’ait délibérément amputé de sa Jenny, il ne l’accepte juste pas. Il a toujours été agressif, mais généralement une agressivité positive. Par contre, quand on mettra la main sur celui (ou celle) qui a fait ça, il s’est juré de lui faire la peau. Sa seule pitié sera de l’abattre de sang froid. En attendant de l’avoir devant lui, il garde la tête hors de l’eau parce que la seule personne pour qui Jenny comptait autant qu’à lui, outre ses parents et sa fratrie, c’est son mari.